Historique

En 1921, on compte 417 personnes au village Saint-Joseph alors que trois ans plus tard en 1924, on en dénombre 827. Plusieurs raisons motivent les gens à s’installer sur ce territoire, dont le prix des terrains plus bas qu’à Drummondville, ainsi que des taxes municipales presque nulles et la proximité des usines (Celanese et Dominion textile).
En 1924, on trouve 109 habitations au village Saint-Joseph et une modeste école bâtie en 1923 le long du 3e rang.

C’est le 6 novembre 1924 que le village Saint-Joseph devient officiellement une municipalité et prend le nom de village de Saint-Joseph-de-Grantham. Jusqu’à son incorporation en municipalité de ville en 1937, le village est administré par 13 conseils municipaux. Les travailleurs forment le gouvernement municipal et se chargent de l’administration courante du village. L’organisation de ce village représente tout un défi puisque le village ne cesse son expansion passant de 985 habitants en 1925 à 4751 en 1936.

Avec l’expansion du village, surgissent des problèmes. Déjà, à cette période, les villageois et les commerçants ne s’entendent pas quant à l’horaire d’ouverture des commerces.

Durant la crise des années 30, le conseil évite d’alourdir le fardeau financier de la municipalité et élimine une partie de la main-d’œuvre susceptible d’entrer en compétition pour l’emploi avec les villageois en endossant la solution de la colonisation.

En 1937, le village change de statut et devient une ville. De 1937 à 1955, le contrôle de la municipalité glisse progressivement des mains des travailleurs à celles des hommes d’affaires. L’appareil administratif est modernisé. En 1950, un nouvel hôtel de ville est inauguré. Ce bâtiment est décrit comme un bijou d’architecture moderne tant par son apparence extérieure et le choix des matériaux que par le goût relevé dans l’aménagement intérieur. En 1955, l’impressionnante construction devient un poste de police et d’incendie, puis, quelques années plus tard, la bibliothèque municipale de Drummondville. Cet édifice abrite aujourd’hui les bureaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Drummond et la corporation du Mondial des Cultures.

De 1937 à 1955, la population de Saint-Joseph augmente peu. De 5275 personnes en 1937, on passe à 6623 en 1954. La mentalité de la ville remplace peu à peu l’origine rurale des habitants.

La seconde guerre mondiale donne un nouveau souffle à la ville de Saint-Joseph en permettant l’éclosion d’artères commerciales et l’apparition d’un centre-ville centré sur les rue Saint-Marcel et Saint-Jean. En 1948, un cinéma est construit, il s’agit du théâtre Royal transformé récemment en salle de spectacle. Le centre-ville de Saint-Joseph attire les consommateurs drummondvillois et de la région avec sa gamme de commerces intéressante.

La municipalité investit beaucoup entre 1937 et 1955 dans les services publics: les rues sont recouvertes d’asphalte et les habitants adoptent l’éclairage électrique. Toutefois, pour les autres commodités électriques, la pénétration est moins rapide.

L’annexion de la ville de Saint-Joseph à celle de Drummondville s’effectue en 1954 et est officialisée en 1955.

Le quartier compte aujourd’hui près de 6000 habitants.

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